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LE FRAM (Belgique, 1999)

hh       “Le Fram” n. 3
autunno-inverno 1999
 BELGIQUE
   Fonds National des Lettres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 
Sur la branche

 
L’amour aussi possède ses broutilles, cette mauvaise herbe des oiseaux plantifs
poses dans une pause de l’air, sur la branche, désarticulés
ou balances par le vente. Le pause est l’art de la mort,
ou des courtes distances. Racontez ce qu’il en reste. Recontez les résidus des genévriers dans le pli
à contre-jour de la rétine. Racontez la solitude. La déplacer
est l’occupation des années
de conversion, l’inexpérience de rougir
pour rien, faire naître des pensées ou se fonder dans l’air.
 
 
Le corps unique
 
I
 
La stupeur a fait naître le vol.
Il vient de la contrainte des corps. J’apprends un bonheur
plus grand. L’arbre est le lieu de la persuasion, le raccourci
des vols. Le vent donne vie
à sa race neutre, libère dans l’ouïe des hirondelles
un affleurement venu des sépultures. Dans la plaine, elles semblent nées d’une extinction.
 
II
 
Le retour est un vol qui change
de directions systématiquement lontaines. Quand il étend de nouveau
son pouvoir sur les arbres, la hauteur en est prouvée, ou se réduit
en obstacle le reflux.
Où la terre manque, manque la guérison consciencieuse des branches.
 
III
 
Par-delà l’espace, la gratitude des oiseaux.
On en perçoit le calme. À présent ils arrêtent de se raréfier. Le ciel
est le sentiment de la terre. La biologie céleste des vols groupés
assimile
dans l’air un bonheur différent. L’attroupement
invite au retour. Déjà regardant de la coline on ressent
le respect des arbres autour de la maison. Sur les reliefs, l’équilibre du vent
fouille des lieux secrets, des oscillations,
la denonciation qui de nous fait un souvenir. Nous sommes l’œuvre d’un matin ensoleillé.
 
IV
 
Si, venue du fleuve, la présence de l’eau ne cesse pas, c’est qui’il lui est possible d’avancer
à l’intérieur des territoires donnant
sur des ouvertures de lumière
comme des ruelles. Une plaint d’animal domestique attire notre attention.
 
V
 
De l’herbe nous frappe les épaules. Les enfant en particulier donnent l’apparence
d’une démission fortuite. Il en reste
l’impression d’un léger poids,
l’air, le déplacement.
 
VI
 
Les années chauffent la caverne de la voix, regrets
comme un excès de soleil
sur le sommet nu des sentiments où nous rejoignons
nos proches
après les trajectoires des oiseux. Dans le volume d’air d’une tente nous ouvrons l’amphore des vols
cachés. Le visage, tourné vers le crépuscule,
attire la clarté, la part de lumière qui arrive
à ressembler
au progrès d’un état de veille, à l’amour qui guérit, qui afflige.
 
(1996)

traduzione: Carino Bucciarelli

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